Le sol germinatif
- Caroline Vogel
- 30 avr. 2007
- 1 min de lecture
En matière d'art dramatique, j'ai toujours constaté que l'attaque du sol est déterminante. L’émotion qu'un comédien véhicule naît de la façon dont il foule le plancher de la scène.
Ainsi, juché sur des cothurnes ou pieds nus, c’est la position de sa colonne vertébrale qui va déterminer la démarche du comédien et par là même toute sa manière de jouer.
L’idéal serait donc de répéter pieds nus, jusqu’à ce qu’une idée de jeu commence à germer... De laisser le texte guider le pas du comédien, lui insuffler son expression jusque dans la plante de ses pieds pour que l'acteur puisse décider à chaque nouvelle foulée de l’articulation de son mouvement, lui-même induit par l’impulsion qu’il donnera au sol.
Le théâtre nous réapprend constamment à respirer, à parler, à marcher, enfin… à vivre.
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